Matériau naturel issu du bois, un parquet est un revêtement de sol capable de conjuguer esthétisme, chaleur, longévité et facilité d’entretien. Comme il est très apprécié pour ces qualités pratiques, l’offre de parquet est pléthorique : dès lors, il est essentiel de connaître les critères de sélection, pour acheter en toute connaissance de cause.
Notez que le « parquet stratifié » est un abus de langage : ce sol stratifié est une alternative économique intéressante, mais il n’est pas constitué d’essences de bois. Il n’en sera donc pas question dans cet article.
Critère n°1 : le type de parquet
Le parquet massif est composé d’une seule et unique essence de bois noble (chêne, hêtre, noyer, teck, bambou…). Doté d’un cachet authentique indéniable, il bénéficie d’une haute résistance et d’une longévité exceptionnelle.
Le parquet contrecollé est, quant à lui, composé de 3 couches de bois : les deux premières réalisées avec des résineux ou du bois aggloméré et la 3e, avec du bois noble. Ce procédé de fabrication apporte une grande stabilité, tout en étant économiquement plus attractif que le parquet massif. Sa pose et son entretien sont simplifiés, les coloris et les finitions extrêmement variés.
Critère n°2 : la dureté et la résistance à l’humidité
Les caractéristiques de résistance sont aussi essentielles dans le choix d’un parquet. La dureté des essences de bois est classée par ordre croissant : À pour les plus tendres (épicéa, sapin, pin sylvestre…), B pour les bois mi-durs (mélèze, bouleau, noyer…), C pour les bois durs (chêne, frêne, érable, iroko, orme…) et D pour les plus durs (ipé, merbau, wengé…).
La résistance à l’humidité est régie par la norme NF EN 335-2 : elle attribue, à chaque bois, une classe allant de 1 à 5, 1 étant les bois avec la plus faible résistance. Pour les pièces humides (salle de bain), il est recommandé de choisir une essence classée au moins 3.
Critère n°3 : la pièce de destination
En appartement ou en maison, les contraintes de passage ou d’humidité, varient selon les pièces. Dès lors, les priorités évoluent en fonction de chacune.
Un parquet dans une pièce de vie va se concentrer sur les considérations esthétiques, ainsi qu’une forte résistance à l’usure. Une cuisine ou une salle de bain, privilégiera la facilité d’entretien, ainsi que la résistance aux taches et à l’humidité. Enfin, le parquet d’une chambre sera choisi, pour son confort et sa chaleur, afin de distiller une ambiance naturelle et cosy.
Critère n°4 : les teintes et finitions du parquet
Les parquets en bois se déclinent en de nombreuses teintes, susceptibles de modifier l’atmosphère et l’esthétisme d’une pièce. Une couleur naturelle, célèbre la beauté simple du bois, une teinte grise, incarne l’élégance, le brun, une chaleur accueillante, le noir, une ambiance sophistiquée et captivante…
Sur une finition brute, il convient d’appliquer une huile ou un vernis, pour le protéger. Ensuite, il est possible d’y ajouter des finitions, qui renforcent l’aspect du parquet : la finition brossée doit faire ressortir le veinage du bois ; la finition cérusée, teinte subtilement les veines tendres ; la finition vieillie, subit une usure artificielle en usine, pour bénéficier, même neuf, du charme de l’ancien.
Critère n°5 : les motifs de pose
Pour un parquet massif ou contrecollé, il existe deux types de pose : la pose collée, sur la chape ou sur un plancher de support ; la pose flottante, sur laquelle les lames sont assemblées entre elles, par emboîtement ou par clipsage, puis posée sur le sol.
Les motifs de pose sont, quant à eux, nombreux : pose à l’anglaise, à la française, point de Hongrie, bâtons rompus (ou chevrons), Versailles, en damier, coupe de pierre… Notez que ce choix influencera, notablement, l’ambiance de la pièce.
Pour vous guider dans votre choix de parquet, rapprochez-vous de Guillaume Vialettes, dans la région de Rodez. Courtier en travaux La Maison des Travaux, il vous dispensera son expérience et ses conseils, tout en vous proposant le devis de plusieurs artisans, pour la mise en place de votre nouveau revêtement de sol.