Avant de se lancer dans la rénovation intérieure, il est indispensable de traiter correctement les murs humides, sous peine de voir réapparaître rapidement des dégradations, des moisissures, des odeurs et des cloques de peinture. L’humidité est l’un des principaux ennemis d’un bâtiment : elle fragilise les matériaux, altère la qualité de l’air et compromet la durabilité des travaux. Une approche rigoureuse et méthodique s’impose donc, avant toute remise à neuf.

 

Pourquoi faire appel à un courtier en travaux ?

Traiter l’humidité peut sembler simple en apparence, mais la réalité est souvent plus complexe : un courtier en travaux La Maison des Travaux peut y jouer un rôle déterminant. Grâce à sa connaissance du marché local et à son réseau d’artisans spécialisés, il aide à trouver les entreprises les plus qualifiées, pour réaliser un diagnostic fiable et appliquer les traitements appropriés.

Dans la région de Rodez, Guillaume Vialettes vous aide à comparer les devis, négocier les tarifs et à vous assurer que les solutions retenues sont adaptées à la nature du problème. Le courtier vous fait gagner du temps, de l’argent et réduit le risque d’erreurs coûteuses, notamment dans les cas de remontées capillaires ou d’infiltrations structurelles.

 

Quelles sont les étapes pour traiter les murs humides ?

 

Étape n°1 : Identifier la cause, l’étape incontournable

Traiter les murs humides commence par l’établissement d’un diagnostic précis. Les sources d’humidité peuvent être multiples : une infiltration d’eau de pluie à travers une façade poreuse, des remontées capillaires provenant du sol, la condensation intérieure, liée à une mauvaise ventilation, ou encore une fuite de canalisation.

Chaque cause nécessite une solution spécifique : il est parfaitement inutile de repeindre un mur sujet aux remontées capillaires, sans en stopper l’origine. C’est pourquoi l’identification du problème est l’étape la plus stratégique du processus.

Notez que les problèmes d’humidités seuls ne sont pas pris en charge par l’assurance habitation : les garanties font expressément mention de dommages liés à l’eau (garantie dégât des eaux, garanties liées aux événements climatiques et aux catastrophes naturelles).

 

Étape n°2 : Sécher les murs, un passage obligé

Une fois la cause traitée, le mur doit sécher naturellement. Cette période peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines, selon la nature du support et le degré d’humidité. Notez qu’une aération régulière et un chauffage raisonnable, voire l’utilisation d’un déshumidificateur, permettent d’accélérer le processus. Tant que le mur reste humide au toucher ou présente des taches sombres, il est déconseillé d’appliquer enduit ou peinture.

 

Étape n°3 : Assainir et préparer le support

Lorsque la paroi est sèche, vient l’étape de l’assainissement : celle-ci implique déjà de retirer toutes les parties endommagées (peintures cloquées, enduits friables ou plâtres dégradés). Les moisissures doivent aussi être éliminées, avec un nettoyant adapté. Notez qu’un traitement anti-salpêtre peut être appliqué, pour empêcher la migration des sels minéraux responsables d’efflorescences blanches. Attention, la préparation du support est essentielle pour garantir l’adhérence des futurs revêtements.

 

Étape n°4 : Choisir les bons matériaux pour la rénovation

Pour éviter que l’humidité ne se réinstalle, il est recommandé d’utiliser des matériaux respirants, notamment dans les pièces sensibles, comme la cuisine ou la salle de bain. Les enduits à la chaux, très perméables à la vapeur d’eau, sont particulièrement adaptés. Du côté des finitions, sachez que les peintures microporeuses laissent le mur « respirer », ce qui réduit considérablement les risques de condensation.

 

S’il est essentiel de traiter efficacement et durablement les murs humides, il faut également considérer la ventilation du logement, pour que cette rénovation des murs et plafonds ne crée pas d’autres problèmes à court terme : là encore, la vision globale des travaux du courtier peut être un véritable atout !