Quelle que soit la nature du projet (rénovation d’un ancien escalier, création d’un nouveau pour accéder aux combles aménagés…), le choix d’un escalier dépend des contraintes techniques du logement et des goûts esthétiques de ses occupants. L’avis d’un courtier en travaux s’avère extrêmement précieux, pour éviter les écueils – notamment à l’usage.

 

Quelle forme d’escalier retenir ?

Il existe plusieurs formes d’escalier disponibles – qu’il est possible de réunir en trois grandes catégories :

  • L’escalier droit ou ¼ tournant, composé d’une ou deux volées droites.
  • L’escalier hélicoïdal, avec des marches ancrées autour d’un axe.
  • L’escalier 2/4 tournant, composé de trois volées, les deux du bas, tournantes et celle d’en haut droite.

Au-delà de la question purement esthétique, le choix de la forme est dicté par l’espace disponible : en fonction du modèle retenu, la structure utilise 4 à 6 m² au sol (sans oublier les dégagements en haut et en bas de 70 à 80 cm minimum).

Mais la trémie (à savoir, l’espace disponible dans le plancher de l’étage supérieur) détermine aussi la forme à retenir : avec une ouverture étroite et longue, il faut favoriser une structure droite ; avec une trémie courte, un escalier ¼ tournant est plus adapté ; quant aux petites trémies, elles appellent un modèle hélicoïdal.

 

Quel matériau privilégier ?

Le choix du matériau pour l’escalier est presque exclusivement dicté par vos goûts, même si la dynamique prix peut effectivement jouer un rôle :

  • Le bois est une matière plébiscitée, car elle se marie avec tous les intérieurs, même si elle réclame de l’entretien et peut finir par craquer en vieillissant ;
  • Le béton offre une large palette de personnalisations dans les finitions (pierre, moquette, carrelage…), mais réclame une mise en œuvre plutôt lourde ;
  • L’inox combine esthétisme et modernité, mais nécessite un minimum d’entretien, pour conserver son brillant ;
  • L’acier est souvent choisi pour les intérieurs modernes et se décline en un large choix de couleurs et de finitions ;
  • Le verre, souvent associé à d’autres matériaux, est enfin prisé pour sa faculté à favoriser la lumière pour la pièce, mais un entretien régulier est nécessaire, afin de retirer les traces visibles par transparence.

 

Quelles fonctions embarquer dans un escalier ?

L’aménagement d’un escalier doit être soigné dans les moindres détails, afin de le rendre agréable à emprunter au quotidien. Dans cet esprit, il faut s’attarder sur la hauteur des marches, le rapport entre leur profondeur et leur hauteur, ainsi que leur nombre. Par exemple, au-delà de 15 marches, il est recommandé de prévoir un palier.

La présence de contremarches (partie verticale de la marche) est souvent purement esthétique, même si elle peut apparaître sécurisante, avec des enfants en bas âge. La pose d’une rampe (ou main courante) n’est pas obligatoire, mais elle demeure indispensable pour les personnes âgées et les enfants.

Mais d’autres fonctions peuvent être accolées à la fonction première d’un escalier : par exemple, la structure peut offrir des rangements, dans ou sous les marches, voire de nouveaux lieux de vie (bureau, coin cellier, etc.).

 

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